Le Devoir ( Christophe Huss)
Dec 1, 2014
Cette belle soirée est une occasion de souligner une fois de plus le plaisir qu’on éprouve à entendre les interprétations d’Alexis Hauser, qui préside aux destinées de l’Orchestre symphonique de McGill depuis 2001. Mieux encore que Kent Nagano et Yannick Nézet- Séguin, en octobre, Hauser me semble avoir saisi les flux et ressacs des Quatre derniers Lieder, notamment dans l’introduction d’Im Abendrot, l’ultime Lied. Dans la Symphonie alpestre, Alexis Hauser a cadré avec précision tous les sortilèges d’orchestration, y compris la présente d’un groupe de cuivres sur les hauteurs lors de l’Ascension. La direction nette et énergique chauffe les groupes instrumentaux dans un flux logique. La lenteur excessive et pédante, qui plombe souvent cette symphonie, aurait été une trahison de l’esprit et de l’esthétique.
Cette belle soirée est une occasion de souligner une fois de plus le plaisir qu’on éprouve à entendre les interprétations d’Alexis Hauser, qui préside aux destinées de l’Orchestre symphonique de McGill depuis 2001. Mieux encore que Kent Nagano et Yannick Nézet- Séguin, en octobre, Hauser me semble avoir saisi les flux et ressacs des Quatre derniers Lieder, notamment dans l’introduction d’Im Abendrot, l’ultime Lied. Dans la Symphonie alpestre, Alexis Hauser a cadré avec précision tous les sortilèges d’orchestration, y compris la présente d’un groupe de cuivres sur les hauteurs lors de l’Ascension. La direction nette et énergique chauffe les groupes instrumentaux dans un flux logique. La lenteur excessive et pédante, qui plombe souvent cette symphonie, aurait été une trahison de l’esprit et de l’esthétique.