Claude Gingras
Oct 5, 2009
L'histoire se repete: Alexis Hauser et l'Orchestre symphonique des etudiants de McGill ont ouvert leur saison vendredi par un autre concert d'une qualite exceptionnelle et, de nouveau, la soiree nous revela un talent prodigieux sorti de l'illustre institution, cette fois Alexander Read, violoniste de 22 ans. (...)
L'histoire se repete: Alexis Hauser et l'Orchestre symphonique des etudiants de McGill ont ouvert leur saison vendredi par un autre concert d'une qualite exceptionnelle et, de nouveau, la soiree nous revela un talent prodigieux sorti de l'illustre institution, cette fois Alexander Read, violoniste de 22 ans.
La scene de Pollack contenait a peine les 110 jeunes musiciens et leurs instruments, et la surcharge produite par une telle phalange fit presque trembler les murs de la salle trop petite. Peu importe, ce fut la un concert exaltant - un autre de l'heureuse association Hauser-McGill.
Inspire par son chef, le jeune orchestre joua comme une formation professionnelle - aucune faiblesse a signaler - et, mieux, nous valut de veritables interpretations. Les cordes de l'Ouverture tragique de Brahms chantaient avec plenitude et justesse et l'orchestre entier brilla de mille feux dans le fougueux et bruyant Berlioz. L'effervescente suite de Rosenkavalier - laquelle exactement? il semble y en avoir tellement! - trouva Hauser dechaine, et presque comique meme, comme je ne l'ai jamais vu, mais combien efficace (...)
A son habitude, Hauser dirigea le concert entier sans partition(... )