LA DEPECHE
Hétéroclite, mais réussi: A la tete d'un orchestre du Capitole en grande forme, Alexis Hauser est passé avec un égal bonheur de Stravinsky à Rachmaninov puis à Schumann. Au premier, il apportait sa precision, son sens aigu des rythmes et des contrastes, avec aussi cette pointe d’ humour qui convient à une musique de ballet où abondent les clins d'oeil. Avec Rachmaninov, il a évité les allanguissements excessifs et les emportements racoleurs. Schumann enfin offrait les tourments du romantisme qu'il a traduit avec une belle flamme en équilibrant parfaitement l'architecture des différents mouvements
Hétéroclite, mais réussi: A la tete d'un orchestre du Capitole en grande forme, Alexis Hauser est passé avec un égal bonheur de Stravinsky à Rachmaninov puis à Schumann. Au premier, il apportait sa precision, son sens aigu des rythmes et des contrastes, avec aussi cette pointe d’ humour qui convient à une musique de ballet où abondent les clins d'oeil. Avec Rachmaninov, il a évité les allanguissements excessifs et les emportements racoleurs. Schumann enfin offrait les tourments du romantisme qu'il a traduit avec une belle flamme en équilibrant parfaitement l'architecture des différents mouvements